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«Un défaut initial, dont la cause n'est pas certaine, a provoqué un court-circuit lors d'une manœuvre de couplage dans le bâtiment d'UCB Farchim». Tel est, en substance, le contenu des rapports de police et d'expertise technique concernant les explosions et les incendies survenus le 30 novembre 2013 à Bulle, selon un communiqué du Ministère public.
Ce défaut initial s'est ensuite propagé, provoquant une série d'explosions dans l'enceinte de l'usine, puis celle du transformateur de Bulle-Gare et de la station du Cr�t, qui ont tous deux brûlé. Selon le Ministère public, le dispositif de protection de Bulle-Gare aurait dû interrompre le courant, mais il «a toutefois failli à sa mission».
Il aura fallu attendre 159,5 secondes après le défaut initial – et 0,7 seconde après l'explosion du transformateur de Bulle-Gare – pour que les phénomènes électriques prennent fin.
Les résultats de ces investigations, confiées à la Haute Ecole d'ingéniérie et de gestion d'Yverdon, sont consignés dans cinq classeurs fédéraux. Les parties doivent encore se déterminer sur la suite de la procédure. «Elles n'ont majoritairement pas encore chiffré les dommages subis», annonce le communiqué. En outre, «la procédure est toujours ouverte contre inconnu, aucune personne déterminée n'ayant été mise en prévention d'une infraction», explique le Ministère public.
Ces avaries avaient privé de courant la moitié de la ville de Bulle durant plus de trois heures.
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Les citoyens de Bulle (FR) ont accepté dimanche un crédit de 19,85 millions de francs en faveur de l'agrandissement et de la rénovation du Musée gruérien et de la Bibliothèque. Le projet, soutenu par les autorités, était contesté par un référendum venant de l'UDC.
