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Gruyère

«On a fait les choses correctement»

Philippe Huwiler

Philippe Huwiler

7 février 2023 à 06:00

JEUX D’ARGENT. Le loto de l’intersociété de Riaz a attiré un peu moins de 300 passionnés samedi, selon son président Maxime Charrière. Il est aussi la cheville ouvrière de la solution trouvée pour continuer à organiser des lotos avec des gains en argent liquide (La Gruyère du 19 janvier). Pour respecter la loi fédérale, les organisateurs doivent s’assurer que la moitié du total des ventes est redistribuée en gains et qu’un carton sur dix est gagnant. Au total, 8700 francs de lots étaient à distribuer, y compris les lots de consolation.

Vous avez vendu des cartons pour 17 400 francs?

Maxime Charrière: Un peu moins. Il faut tenir compte du fait qu’un carton peut être gagnant plusieurs fois, même si c’est extrêmement rare. La préfecture a accepté qu’on définisse un quota de 0,5%. Dans notre cas, ça représente huit cartons à soustraire, donc 167 au total. La limite chez nous se monte par conséquent à 16 700 francs. On a eu des discussions avec les préfectures, avec le Service de la police du commerce, avec la Gespa (n.d.l.r. l’autorité intercantonale de surveillance des jeux d’argent). Ils ont tous validé notre mani

festation. Je pense qu’on a fait les choses correctement.

Etes-vous satisfait de l’affluence?

Difficile à dire. Il faut encore attendre. On est le premier loto du genre et on a bénéficié d’une bonne publicité grâce à la presse. Mais ce soir, rien qu’en Gruyère, il y a quatre lotos. Si on avait distribué uniquement des bons, ça aurait été mauvais. Et là, on assiste à un loto franchement très bon. On a dû refuser personne, mais on est à la limite.

Le loto est un monde très critique. Avez-vous essuyé beaucoup de remarques?

Plusieurs personnes ne sont en effet pas contentes, parce que cela coûte un peu plus cher qu’avant. On a été obligés d’augmenter un peu les prix, parce qu’on ne peut plus vendre de volantes ni de séries royales. Avant, le joueur avait six cartons pour 50 francs, maintenant, c’est 60 francs. Mais quand on explique que le sixième carton gratuit fait perdre 15% de chiffre d’affaires à la société organisatrice, les gens sont assez compréhensifs. Et au final, ils sont tous contents de gagner de l’argent plutôt que des bons ou un jambon. PH

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