TRIBUNAL. Un ressortissant français, domicilié en Veveyse au moment des faits, s’est rendu coupable d’avoir cherché, visionné et téléchargé quantité de fichiers contenant des actes d’ordre sexuel avec des mineurs. Ceci entre le 1er janvier 2016 et le 24 septembre 2021, jour de la perquisition. L’acte d’accusation précise que le prévenu a aussi «mis à disposition ses fichiers auprès de tiers non identifiés sur des réseaux sociaux comme Snapchat et Tumblr». L’accusé a reconnu et confirmé les faits. «Je suis conscient que ce que j’ai fait est mal. Je suis les dispositions imposées en voyant ma psychothérapeute au minimum une fois par mois.» Durant cette procédure simplifiée, ni débat ni plaidoirie n’ont eu lieu mardi au Tribunal de la Veveyse.
Le juge met en garde
Ainsi le prévenu, jugé coupable de pornographie, purgera une peine de privation de liberté de huit mois avec un sursis de trois ans. En outre, il doit continuer sa psychothérapie, s’astreindre à une assistance de probation et aura l’interdiction d’exercer à vie toute profession ou activité impliquant des contacts réguliers avec des mineurs.
L’homme de 29 ans devra régler les émoluments de la procédure en plus de l’amende de 800 francs. Au moment de rendre son verdict, le juge Pascal L’Homme a attiré l’attention de l’accusé sur l’importance des faits. «Même si vous êtes jugé en procédure simplifiée, cela ne signifie pas que vos actes ne sont pas graves. Je vous rends attentif qu’en cas de récidive, vous devrez purger votre peine privative de liberté et vous vous ferez expulser du territoire helvétique.» MS
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