Gerhard Andrey emmènera la liste du parti tant pour le Conseil national que pour le Conseil des Etats.
DOMINIQUE MEYLAN
LES VERT∙E∙S. Il y a eu la vague de 2019, c’est maintenant une dynamique que vise le parti pour les élections fédérales de 2023. Réunis en assemblée mercredi soir, les Vert·e·s fribourgeois ont avalisé à l’unanimité leurs listes pour le Conseil national et le Conseil des Etats. Elu à Berne en 2019, Gerhard Andrey sera le moteur (électrique) de ces deux élections.
«Nous devons confirmer notre siège au Conseil national et faire progresser notre part électorale», a affirmé Julien Vuilleumier, coprésident du parti. Les Vert·e·s avaient atteint le score record de 12,5% en 2019, décrochant pour la première fois de leur histoire un siège au Conseil national. «Nous voulons désormais nous affirmer comme une force politique majeure dans ce canton», poursuit Julien Vuilleumier.
Gerhard Andrey était déjà candidat aux deux Chambres en 2019. «Cette fois, l’enjeu est de récupérer un siège de gauche au Conseil des Etats. L’ambition est tout autre par rapport à 2019», détaille Julien Vuilleumier. Gerhard Andrey sera opposé à deux sortantes romandes de centre-droit. Selon lui, sa candidature offre une alternative permettant de mieux refléter la diversité fribourgeoise.
Aucun Gruérien
La liste pour le Conseil national présente une majorité de femmes (4 pour 3 hommes). Au niveau géographique, un seul candidat vient du Sud. Il s’agit du conseiller général de Rue, Mathieu Senn, qui est également, à 20 ans, le cadet des candidats. La majorité vient de l’agglomération fribourgeoise, avec une présence des districts du Lac et de la Singine. Les profils vont du novice au politicien expérimenté. Les parcours de vie sont également assez diversifiés.
Le parti veut promouvoir la relève et a intégré deux membres des Jeunes Vert·e·x·s sur la liste. «Les jeunes ne doivent pas simplement apporter des suffrages. Nous voulons qu’il y ait une réelle mise en valeur et une réelle chance pour eux», explique Julien Vuilleumier. Cela ne les empêchera pas d’avoir leur propre liste, qui sera sous-apparentée à celle du parti. Comme cela a déjà été annoncé, l’ensemble de la gauche sera apparentée pour l’élection au Conseil national. Pour les Etats, le PS, les Vert·e·s et le CG-PCS s’uniront au second tour derrière le candidat ayant obtenu le meilleur score.
L’urgence climatique, la justice sociale, la lutte contre les inégalités et la volonté de changer de cap seront quelques-uns des thèmes développés pendant la campagne. Le budget s’élève à près de 110 000 francs. ■
Les candidats
Conseil des Etats
Gerhard Andrey. Entrepreneur, cofondateur de Liip SA, conseiller national, 47 ans, Granges-Paccot.
Conseil national
Gerhard Andrey. Margot Chauderna. Responsable Romandie chez CIVIVA, coprésidente des Jeunes Vert·e·x·s Suisse, 27 ans, Fribourg.
Irène Dingeldein. Gynécologue-obstétricienne, 57 ans, Lugnorre.
François Ingold. Formateur à la Haute Ecole pédagogique, député et chef de groupe, 45 ans, Fribourg.
Valentine Mauron. Collaboratrice scientifique à l’Office fédéral de l’énergie, conseillère générale, 37 ans, Fribourg.
Mathieu Senn. Etudiant et civiliste, coprésident des Jeunes Vert·e·x·s Fribourg, conseiller général, 20 ans, Rue.
Nuria Spicher. Collaboratrice scientifique dans une organisation active pour les droits humains, 39 ans, Guin.
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