Le printemps rime avec le retour des tiques. Peu appréciées par les randonneurs, elles se remettent en mouvement après un hiver passé dans une sorte d'hibernation. Présentes un peu partout dans nos sous-bois et nos campagnes, elles peuvent transmettre la borréliose ou l'encéphalite à tiques.
Présentes jusqu'à 2000 mètres d'altitude, les tiques n'épargnent ni les promeneurs, ni les personnes travaillant à l'extérieur.
Dans un communiqué, la Direction de la santé et des affaires sociales (DSAS) rappelle que pour éviter de se faire piquer il est «conseillé de porter des vêtements couvrants, de couleur claire pour les repérer». Une autre astuce est d'enfiler les bas de pantalon dans les chaussettes, cela empêche que les tiques ne remontent à l'intérieur des vêtements. Des répulsifs cutanés peuvent aussi être utilisés.
Malgré toutes ces précautions, la tique arrive quand même à piquer, mais si elle est enlevée dans les 48 heures, le risque de transmission de maladies est faible. «Pour l'enlever, il faut la prendre par la tête, le plus près de la peau et tirer fortement.»
Chaque année, en Suisse, environ 10 000 personnes contractent la borréliose. Le nombre de cas d'encéphalite à tiques était, lui, de 455 en 2020, dont 14 dans le canton de Fribourg.
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