Alfred Bard

Alfred Bard est décédé le 4 janvier, deux mois après avoir fêté ses 90 ans. Une cérémonie a eu lieu le 7 janvier en l’église de Semsales. Alfred, dit Mimi, est né le 2 novembre 1932, dans le foyer d’Etienne et Rose Bard, née Levrat, à la ferme du Gros Sauvage. Il était l’aîné de trois enfants. En 1940, son père acheta la boucherie Wicki et la famille s’installa au village. Jusqu’en 1958, la boucherie fut louée. En 1960, Alfred rouvrit le commerce après avoir appris le métier à Châtel-St-Denis. Il participait également, avec son père et son frère à l’exploitation du domaine agricole. En 1965, il épousa Marlyse Dorthe, de Châtel-St-Denis. De leur union naquirent Véronique, Laurent et Francine. Puis la famille s’agrandit avec cinq petits-enfants, Aurélie, Eloïse, Simon, Marijn, Arno, et un arrière-petit-fils, Emile. Dans les années 1960, il prit la patente de marchand de bétail, ce qui lui permit de visiter les fermes des alentours et de se rendre tous les jeudis au marché des veaux à Bulle pendant plus de cinquante ans. Dans ces années, il fit l’acquisition, avec son frère, du domaine de la Fin, qu’ils ont exploité jusqu’en 1999. Après avoir loué le terrain, sa petite-fille Eloïse s’installa sur le domaine. Alfred avait deux grandes passions, le chant et le football. Il a débuté en 1952 dans le chœur d’hommes au registre des ténors. Il fut membre du comité durant plus de trente ans ainsi que président pendant de nombreuses années. Il fut également porte-drapeau. En 1997, il reçut la médaille Bene Merenti. Il fut de toutes les sorties et les voyages que le chœur organisait. Quant au football, il joua jusqu’à 33 ans et fut un fervent supporter. Il assista encore aux matches à domicile à l’automne 2022. Le sport à la télévision occupait ses loisirs. Dès qu’il n’eut plus de bétail, il profita, avec son épouse et des amis, de faire quelques voyages et croisières qui l’emmenèrent à Istanbul, sur le Nil, sur le Rhin, en Croatie et en Hollande, où réside son fils.Alfred fut très affecté par le décès de son frère Joseph en juin 2021 et celui de sa sœur Monique en octobre 2022. Ces dernières années furent assombries par la maladie. Mimi perdit beaucoup de forces récemment et c’est dans son lit, à la maison comme il le souhaitait, qu’il s’endormit. A sa famille, à ses proches et à tous ceux que le départ d’Alfred Bard laisse dans la peine, La Gruyère exprime sa sincère sympathie. GRU