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Nécrologies

Gilberte Terrapon

Cheminant dans sa 93e année, Gilberte Terrapon s’est endormie le 21 janvier à la Faverge à Oron, où elle avait été accueillie il y a quelques mois. Un dernier hommage lui a été rendu le 25 janvier en l’église de Saint-Martin.
Gilberte a vu le jour le 6 juillet 1930 au hameau du Jordil, dans le foyer de Joseph et Célina Piccand, agriculteurs. Elle était la troisième d’une fratrie de quatre enfants. Tout en effectuant sa scolarité, Gilberte aidait ses parents sur le domaine agricole. A 16 ans, elle intégra l’école ménagère à Semsales, puis elle fut embauchée aux tourbières du Jordil où elle œuvra jusqu’à leur fermeture, tout en réalisant à domicile des emballages pharmaceutiques. En 1952, Gilberte rencontra Pierre Terrapon, sellier-tapissier, et en 1956 le couple s’unit en l’église de Saint-Martin. La même année, ils s’installèrent à l’ancienne école de Chesalles-sur-Oron. De cette union naquirent deux enfants, puis trois petits-enfants que Gilberte accueillait toujours avec amour et générosité. Récemment, elle eut le bonheur d’être deux fois arrière-grand-maman. En compagnie de son mari, avec qui elle partagea sa vie durant soixante-six ans, Gilberte travailla à l’atelier à la réalisation de sacs militaires. Lorsque ses journées étaient terminées, c’est dans son jardin potager et autour de ses magnifiques rosiers et géraniums qu’elle s’affairait. Cuisinière et pâtissière accomplie, Gilberte avait plaisir à confectionner tourtes, pains d’anis et bricelets afin de régaler toute sa famille autour d’un succulent repas. Epouse dévouée, maman attentionnée et grand-maman aimante, Gilberte se souciait toujours du bien-être de chacun. Le week-end, Gilberte et Pierrot appréciaient s’évader en montagne, partir à la découverte de nombreux refuges. Gilberte était membre des paysannes vaudoises d’Oron, ce qui lui permit de découvrir plusieurs pays.
Elle est toujours restée liée à ses terres d’origine, elle assistait régulièrement à la messe à Saint-Martin et avait plaisir à soutenir les sociétés locales. Elle adorait assister aux pièces de théâtre en patois et aux lotos. Après cette vie de labeur, Gilberte prit un peu de temps pour se reposer dans sa maison, mais ses douleurs au dos lui firent perdre ses forces et son autonomie et ce fut une grande peine pour elle. Elle s’est éteinte paisiblement, réconfortée par la tendresse de son mari, de ses enfants et petits-enfants. A sa famille, à ses proches et à tous ceux que le départ de Gilberte Terrapon laisse dans la peine, La Gruyère adresse sa sympathie. GRU

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