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Nécrologies

Louis Geinoz

Louis Geinoz s’est endormi paisiblement jeudi 2 février, dans sa 88e année, entouré de l’amour des siens, au Foyer de Bouleyres à Bulle. Sa santé se dégradant, il y avait rejoint son épouse en octobre dernier. La célébration du dernier adieu aura lieu en l’église de Sorens le 6 février. Avant-dernier d’une fratrie de deux frères et quatre sœurs, Louis Geinoz est né le 30 décembre 1935, à la ferme de Pépin, à Sorens. A l’âge de 13 ans, il eut la douleur de perdre son papa. Il accomplit son école d’agriculture à Grangeneuve et poursuivit sa formation jusqu’à la maîtrise agricole, qui lui permit de former de nombreux apprentis. Il exploita le domaine de Sorens d’abord avec son frère Milon, puis avec son fils Gérard. En 1961, il unit sa destinée à Jacqueline, née Berset, et ils eurent la joie d’accueillir quatre enfants, René, Gérard, Claudine et Michel, puis sept petits-enfants. La vie de Louis ne fut pas un long fleuve tranquille et fut marquée par un accident de voiture en 1977 qui toucha une partie de sa famille et dans lequel son épouse Jacqueline fut gravement blessée. Le décès tragique de son fils Gérard, au Canada en 2000, le meurtrit aussi douloureusement. Très sage et doté d’une indéfectible façon de voir le bon côté des choses, Louis a toujours trouvé la force d’aller de l’avant malgré les épreuves. Père et grand-père très aimant, il appréciait particulièrement les réunions de famille, comme à la bénichon, où chacun pouvait profiter de sa joie de vivre et de ses grands éclats de rire. Homme d’engagement, Louis a été de nombreuses années membre actif de la société de tir de son village et il s’est également engagé au Conseil communal de Sorens ainsi qu’à la Justice de paix. Relevons surtout son intérêt pour l’élevage holstein, avec son troupeau de Pépin, mais aussi par son engagement comme expert et jusque dans les plus hautes instances de la fédération nationale. Mais la véritable passion de Louis était le chant: il reçut la médaille Bene Merenti en 1997 et fut particulièrement ému d’être fêté pour 70 ans de fidélité à La Cécilienne de Sorens en automne 2021. Il disait volontiers que c’était sa deuxième famille et qu’il n’y comptait que des amis. Après la ferme de Pépin, Louis et Jacqueline ont habité le village de Sorens, puis Marsens. Au sein de sa Gruyère bien-aimée, il a profité de belles années de retraite en côtoyant quotidiennement sa famille et ses amis dans une bonne humeur quasi légendaire. A la toute fin de sa vie, Louis a malheureusement fait l’expérience de la maladie, mais il a tiré sa révérence avec acception, sagesse et dignité, entouré des siens. A sa famille et à tous ceux que son départ laisse dans la peine, La Gruyère adresse toute sa sympathie. GRU
 

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