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Courrier des lecteurs

Les théories du complot

Ce lecteur réagit à l’interview du chercheur en psychologie sociale Pascal Wagner-Egger (La Gruyère du 18 mai).

Je tiens à dire d’emblée que je ne suis ni expert en médecine ni en psychologie et encore moins complotiste. Je trouve que le terme complotiste est trop souvent utilisé comme un fourre-tout. C’est pourquoi, je tiens à le remplacer par «questionniste». Je ne parle pas des théories de la Terre plate ou de celles des reptiliens, car ce sont des raccourcis facilement utilisés pour dénigrer d’autres théories du complot, qui peuvent être, elles, bien documentées, pertinentes et sourcées. Premièrement, l’auteur fait un amalgame. Définir les questionnistes comme des personnes atteintes de diverses pathologies: anxiété, paranoïa, niveau social bas, volonté d’être unique, etc. Comment diagnostiquer des millions de personnes sans même les connaître? Dirait-on que l’avocat Reiner Füllmich, qui a fait condamner Volkswagen et la Deutsche Bank, est un paranoïaque, une personne de bas étage dans la hiérarchie sociale, lui qui conteste la gravité de la pandémie de coronavirus? Cela est insultant pour des millions de gens, les rabaissant à des crédules, des naïfs dépourvus de capacité d’analyse ou de réflexion. Pourquoi devrait-on «corriger cette forme de penser»? Au contraire, ce que je pense être dangereux, c’est le formatage de la pensée. L’endormissement par la propagande et la peur diffusées par les médias de masse. Pour terminer, si je dis que Dieu existe, mais que l’on ne me croit pas parce qu’il n’en existe pas de preuves, pourquoi ne peut-on pas me prouver qu’il n’existe pas? Le but de ce texte n’est pas de juger ou de diviser les gens, mais de partager. Grégoire Gachet, Hauteville

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