C’est un projet comme on en rencontre toutes les deux ou trois générations, et auxquels il faut donner du temps pour éclore et rayonner. Bluefactory offre des possibilités et des perspectives aux jeunes Fribourgeoises et Fribourgeois, y compris aux jeunes du sud du canton. A ce titre, je suis résolument Gruérien et résolument «bluefactoriste». Les étudiants qui suivent des études à Fribourg apprécieront, en Bluefactory, une valeur ajoutée au campus de Pérolles et d’indispensables synergies entre les études académiques et la recherche appliquée développée dans ce centre. Les apprentis qui se déplacent à Fribourg une ou deux fois par semaine y trouveront un terreau fertile pour développer leurs capacités d’innovation dans les domaines du bâtiment, des matériaux écologiques ou encore de la mobilité du futur. Les échanges et la collaboration avec l’EPFL ne peuvent qu’être profitables à tous, apprenants et enseignants. Tout projet visionnaire rencontre des difficultés à émerger et à prendre forme. Les sept ans écoulés depuis la création de la fondation Bluefactory ne sont pas démesurés, et n’ont pas été perdus. Pour mémoire, il a fallu au moins quarante ans pour que la H189 voie le jour et près du double pour la réalisation du pont de la Poya. Que souhaitons-nous pour notre canton? Un nouveau quartier d’habitations avec quelques entreprises et commerces comme pourrait le réaliser n’importe quel promoteur, ou un quartier d’innovation réunissant entreprises, start-up, pôles d’enseignement, résidents, étudiants, animations culturelles contemporaines? Le 13 juin, je voterai oui à un projet d’avenir, qui reste certes à développer, mais qui prouvera à terme sa nécessité. Constantin Ruffieux, vice-président Le Centre Gruyère, conseiller général à Bulle
Ce contenu provient de notre ancien site web. Il est possible que sa mise en page ne soit pas idéale. En savoir plus
